Des cas de Kidnapping des civils deviennent récurrents dans les villages de Shinda, Nyarukwangara et dans une partie de Nyamagana dans le groupement Busanza en territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu). D’après des sources civiles dans cette zone, des bandits armés ciblent des civiles qui sont obligés de payer des rançons pour être relâchés. Le dernier cas remonte au mardi 2 mai dernier où, une habitante du village de Nyarukwangara a été la cible de ces hors la loi.
Nos sources parlent d’une psychose qui gagne les habitants de ces entités, nombreux passent des nuits à la belle étoile et, d’autres sont obligés de se déplacer à nouveau, vers des milieux jugés sécurisés. Cette situation impacte négativement les activités socio-économiques dans ces entités de Busanza.
La population souhaite une implication urgente des militaires ougandais de l’UPDF qui sont à Rutshuru dans le cadre de la force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC). Elle recommande vivement que ces militaires se déploient dans les villages, théâtres de cette insécurité.
La même situation d’enlèvement des civils sévit à Rangira, dans le groupement Jomba en chefferie des Bwisha, où le mardi 2 mai dernier monsieur Sebutare Makuta a été enlevé par des inconnus armés et reste dans une destination inconnue.
Pendant ce temps, des habitants de Rutshuru-centre et Kiwanja se plaignent de ce qu’ils qualifient de passivité des troupes de l’EAC face aux exactions des rebelles du mouvement du 23 mars (M23). Ils accusent ces rebelles d’être impliqués dans les multiples cas d’enlèvement des civils qui prolifèrent dans ces entités et leurs environs.
Ils disent être écartelés par la situation et, plaident à cet effet, pour le déploiement des militaires des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) dans ce territoire. Il sied de rappeler que le dernier cas d’enlèvement des civils à Rutshuru-centre remonte dans la soirée du samedi 29 avril dernier.
La Rédaction