Le Réseau pour les droits de l’homme (REDHO) déplore le taux élevé des tracasseries menées par des groupes armés se réclamant des « Wazalendo » en territoire de Lubero, (Nord-Kivu). Ces tracasseries se commettent dans la partie Est de ce territoire, plus précisément dans les villages de Kauli, Iremera, Mubana, Vukendo, Isolu, Kasisi, Bukununu, Lunyasenge, Vyanze et ailleurs.
Dans un communiqué de presse rendu public samedi 25 mai dernier, cette Organisation non gouvernementale de défense des droits humains (ONG-DH), rapporte que ces tracasseries se caractériseraient par des tortures, des coups et blessures volontaires, des menaces d’exécution sommaire, le monnayage des jetons mensuels, l’installation des barrières, l’organisation des travaux forcés, le recrutement des mineurs dans leurs groupes, des viols, des extorsions des biens et plusieurs autres abus des droits de l’homme.
Consécutivement à ces exactions, certains habitants fuient les villages sous contrôle de ces groupes armés. D’autres, victimes de ce traitement inhumain et dégradant tombent parfois malades, renchérit l’ONG-DH dans son communiqué.
Pour ce faire, le REDHO appelle les services de sécurité à traquer tous les malfrats qui maltraitent la population. Il estime, néanmoins, que si l’Etat congolais reconnaît la présence de ces éléments dans la zone, doit alors assurer leur restauration, habillement, transport et autres, en vue d’épargner la population de la souffrance. Et dans ce cas, une séance de moralisation devrait être organisée par l’administrateur de terre en faveur des leaders de ces groupes armés qui se réclament des « Wazalendo », pense le REDHO.
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La Rédaction