De septembre à ce mois de novembre, soit en trois mois, la société civile coordination urbaine de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dit avoir documenté dans la ville, 55 cas d’assassinats ciblés.
Dans son rapport trimestriel, la société civile rapporte aussi 12 cas de justice populaire, 7 cas de personnes portées disparues à côté de 12 corps sans vie ramassés dans certains quartiers de la ville.
Pour le président des forces vives de Goma, il est temps pour les autorités de reconnaitre que tout va mal dans quasiment tous les domaines de la vie au chef-lieu du Nord-Kivu. Marion Ngavo justifie sa position par le fait que les efforts déployés par les autorités soient sans impact sur la situation sécuritaire de la ville.
Il martèle que la solution à ce moment est de laisser les militaires se concentrer sur la sécurité et les détacher des questions politiques.
La société civile de Goma veut voir tous les militaires ramenés dans les zones de combat afin de renforcer les capacités physiques, opérationnelles et logistiques des unités engagées sur différentes lignes de front. Elle plaide ainsi pour la levée de l’état de siège.
La Rédaction