Les femmes réunies au sein du service de l’Union chrétienne des femmes et familles (UCFF) de l’Eglise évangélique du rite africain (EERA) sont appelées à travailler pour leur « autonomie et le développement » au sein de l’église. L’appel leur a été lancé ce mercredi 8 mars par la révérende pasteure Katungu Sirimwenge. C’était au cours du culte de célébration de la journée internationale des droits des femmes.
Les participantes ont été entretenues, notamment sur le thème : « La femme et le développement de l’église et de la communauté« . La révérende pasteure Katungu Sirimwenge de la paroisse ordinaire Mbolu qui a, développé ce thème a démontré que le travail demeure une nécessité dans la vie de chaque femme. Elle a rappelé à ses paires que c’est à travers le travail, qu’elles seront capables d’apporter leurs contributions à l’édification de leurs foyers et de la communauté de Dieu
« Toute personne est dotée des capacités de contribuer au développement. Cela peut passer par l’entrepreneuriat, tu peux entretenir un petit travail pour le bien de la famille. Les une peuvent pratiquer l’élevage. Néanmoins, il y a des mamans, c’est vrai, qui ont souci de l’entrepreneuriat, mais qui ne savent pas faire le suivi de leurs activités. Leurs capitaux disparaissent sans rien apporter à leurs familles faute de suivi et d’évaluation des recettes. La femme actrice de développement songe même à faire l’inventaire de son travail », précise-t-elle
La pasteure a, néanmoins, découragé les femmes entrepreneures à développer un comportement irrespectueux vis-à-vis de leurs maris dépourvus des moyens financiers. Elle recommande toutes les femmes à l’humilité, l’obéissance et la soumission, afin de servir de modèle aux générations future
« Plusieurs femmes travailleuses sont mal réputées dans leurs foyers suite à leur comportement irrespectueux. Lorsqu’elles savent qu’elles dépendent d’elles mêmes en ce qui est des finances, et qu’elles sont capables de répondre aux besoins des enfants, elles développent des complexes de supériorité, ainsi que la méfiance, et à ce niveau, le père de famille se trouve rabaissé et sans autorité. Mais, nous parlons ici d’un travail qui peut apporter des bénéfices et le bonheur à tout le monde au sein de la famille, la société et l’église », explique-t-elle.
Les festivités de cette journée du 8 mars se sont clôturées au temple de la cathédrale Mont Sinaï de Mutiri par une séance de prière pour la paix au pays, dans les familles et au sein de l’église
La Rédaction