Le Réseau pour les droits de l’homme « REDHO », une organisation active en ville de Butembo peint un tableau sombre des conditions de vie des prestataires de soins de santé dans la partie Grand-Nord de cette province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué de presse rendu public, vendredi 7 avril à l’occasion de la journée mondiale de la santé, le REDHO mentionne que seulement 30% du personnel soignant de la région sont mécanisés et payés par l’Etat congolais.
A en croire cette ONG des droits humains, tous les autres prestataires de soins de santé de cette région survivent grâce aux petites primes issues des factures des malades.
« D’après le monitoring mené dans ce secteur de la santé au Grand-Nord-Kivu, seulement 30% du personnel soignant sont mécanisés et payés par l’Etat congolais, tous les autres vivent de petites primes issues des factures des malades », écrit le REDHO.
Cette ONG-DH rapporte que cette situation entraine le personnel soignant dans une pauvreté extrême qu’il assure bonnement la prise en charge des patients. La même organisation note également, dans ce communiqué, que plusieurs malades meurent dans cette partie du Nord-Kivu suite à la pauvreté, limitant ainsi l’accès aux soins de santé.
Elle révèle aussi que cette situation fait suite au manque des médicaments, des soins et des matériels appropriés dans la région.
Le Réseau pour les droits de l’homme appelle ainsi, l’Etat congolais à prendre ses responsabilités mains. Il demande que les soins médicaux soient accessibles à toutes les couches de la population, en construisant notamment des infrastructures sanitaires appropriées et, surtout, en payant les prestataires de soins.
Didy Vitava