Les déplacés internes se trouvant dans la zone de santé de Mweso en territoire de Masisi (Nord-Kivu) ainsi que leurs familles d’accueil, bénéficient depuis lundi 3 avril 2023, d’une assistance humanitaire.
L’organisation locale Action pour le bien être communautaire « ABECOM » grâce à l’appui financier du fond humanitaire de la RDC distribue des vivres et des intrants agricoles à plus de 3.525 ménages des déplacés de guerre venus du territoire de Rutshuru et des familles d’accueil de Kitshanga, Mweso et Kalembe dans la zone de santé de Mweso.
D’après le chargé de projet au sein de ABECOM, outre l’assistance en vivre et non vivre, ces déplacés et familles d’accueil reçoivent des semences de la culture vivrière et maraichère. Cette autre forme d’assistance vise à relancer les activités agricoles suspendues suite aux affres de la guerre.
« La finalité est de voir les déplacés et leurs familles d’accueils à Kitshanga, Mweso et Kalembe relancer les activités agricoles. Avec la production issue de ces semences, la famine va se diminuer dans ces ménages. Et Donc nous distribuons des vivres, la farine de maïs, du riz, les haricots de l’huile et autres, des semences entre autre le maïs, le soja, les haricots, et d’autres outils notamment la houe. Nous donnons deux types des semences notamment le vivrier et le maraichère », explique Floribert Mukenge.
Cette organisation plaide auprès d’autres organisations humanitaires à renforcer cet appui qui ne couvre pas l’ensemble des besoins des déplacés et des familles d’accueil se trouvant dans cette zone de santé.
Il sied de rappeler qu’en dépit des affrontements entre FARDC et autres groupes d’autodéfenses contre les rebelles du M23 qui avaient eu lieu dans la cité de Kitshanga et la localité de Mweso, ces deux entités de la chefferie des Bashali enregistrent des centaines des familles des déplacés venus d’au moins cinq (5) des sept (7) groupements de la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru, dont Bishusha, Tongo, Bukombo, Bambo et Kihondo.
Ces déplacés dont nombreux parmi eux ne possèdent plus des domiciles, démoli lors des affrontements peinent de regagner leurs villages dont la plus grande partie reste toujours sous contrôle de M23/RDF. Ils craignent selon nombreux d’entre eux pour leur sécurité.
Dieu-Merci Mumbere